En Chine, il existe une grande faille entre le niveau de formation universitaire et les demandes du marché de la blockchain. Les étudiants sont actuellement loin d’avoir les compétences requises en matière de blockchain, si l’on compare avec le rythme galopant avec lequel la technologie se développe.
Une formation blockchain à la traîne
Les universités chinoises sont démunies face à la vitesse à laquelle la blockchain mute, innove et se développe à l’échelle mondiale. Le directeur du Centre de recherche sur le développement a fait état de ce constat accablant dans son discours, annonçant que le secteur universitaire chinois est “sérieusement à la traîne”.
A mesure que de nombreuses applications de la blockchain fleurissent dans tout le pays, les sociétés technologiques ont un besoin cruel d’exploiter le potentiel de nouveaux talents de la blockchain. Toutefois, les universités ne parviennent pas à répondre à la demande du marché du travail. Entre-temps, l’Université de technologie de l’information de Chengdu compte pallier à ce problème grâce à une formation universitaire de qualité de premier cycle, qui débutera en mars prochain. La promotions de nouveaux experts “terminera ses études en 2024”, a renseigné l’institut supérieur.
Une opération de charme des entreprises
Pour dénicher un expert en blockchain, les entreprises se livrent à une surenchère en termes de proposition salariale. Cette recherche intensive d’ingénieurs en blockchain a fait grimpé considérablement le salaire moyen des spécialistes en ce domaine.
Le salaire mensuel d’un ingénieur blockchain serait passé de 1 230 dollars à 2865 dollars depuis l’année dernière. Ce chiffre grimpe à mesure que les entreprises continuent de courtiser les rares experts qui ont une connaissance confirmée sur la blockchain. La Chine serait-elle le nouveau paradis pour le métier associé à la blockchain?