Dans le but d’éradiquer les transferts en crypto-monnaies illicites, l’Afrique du Sud a introduit une nouvelle réglementation à l’égard de cette nouvelle classe d’actifs.
Limiter les transferts de fonds en crypto-monnaies
Lundi, Kuben Naidoo, le sous-gouverneur de la SARB, a révélé la semaine dernière que de nouvelles crypto-réglementations seront appliquées au cours du premier trimestre de l’année prochaine.
Pour réaliser des transferts internationaux de plus d’un million de rands, les Sud-africains doivent informer les autorités sud-africaines. Or, pour échapper à cette restriction mise en place par les autorités financières, les citoyens sud-africains ont de plus en plus recours à des crypto-monnaies, selon Kuben Naidoo. Ainsi, les nouvelles lois viseront à mieux contrôler les virements transfrontaliers réalisés au moyen des crypto-monnaies dans le pays.
Une politique hostile vis-à-vis des crypto-monnaies
L’Afrique du Sud a fait preuve d’une grande hostilité vis-à-vis des crypto-actifs. Le mois dernier, le pays a encouragé les banques locales de tisser des liens avec la crypto-industrie.
Une banque locale, la FNB, a décidé de ne plus offrir ses services à l’exchange Altcoin Trader suite aux recommandations des autorités financières sud-africaines.
« La FNB considère qu’il s’agit là d’une ligne de conduite prudente à la suite d’un examen complet des risques potentiels actuellement associés à ces entités, d’autant plus que les cadres réglementaires appropriés ne sont pas encore en place », a soulevé la banque.
En attendant, les pays membres du BRICS planchent actuellement sur la création d’un système de paiement unique utilisant une « seule crypto-monnaie ».