Les pirates informatiques exigent des sommes de plus en plus exorbitantes par le biais des rançongiciels. Les montants en rançons demandés auprès des victimes ont ainsi explosé de 200% entre 2018 à 2019, selon un nouveau rapport d’étude.
Le butin des pirates informatiques explose
Les rançongiciels ont été popularisés par la célèbre campagne de cyberattaque Wanna Cry quiavait ciblé plus de 300 000 ordinateurs à travers le monde. Egalement appelés ransomwares, les rançongiciels cryptent les données personnelles des sociétés et demandent par la suite une rançon en échange de la clé de décryptage nécessaire à la résolution du problème. Une étude récente réalisée par Digital Forenscis, soutient que les montants exigés par les cybercriminels ont grimpé de 200% entre 2018 et 2019.
Un autre rapport de Data Breach Report avance que les rançons en crypto-monnaies ont été “exorbitantes” au cours des trois dernières années. Le montant médian d’une rançon s’estime à 115 123 dollars, souligne la société de recherche. Quelque temps après l’achèvement des deux études, le cabinet d’avocat Grubman Shire Meiselas a révélé avoir été la cible d’un ransomware qui exigerait plus de 42 millions de dollars en rançon.
Des attaques de plus en plus sophistiquées
Le rapport de Digital Forensics révèle que le ransomware Ryuk a été une des variantes de malwares les plus déployés par les cybercriminels en 2018. Le rançonlogiciel déploie un cheval de troie bancaire connu sous le nom de TrickBot pour lancer de vastes campagnes de vol de données (campagne de phishing).
Depuis, selon Digital Forensics, les groupes cybercriminels ont fait appel à de ransomwares de plus en plus sophistiqués pour contourner les systèmes de sécurité les plus robustes du monde. Également, les récentes attaques ciblent davantage les entreprises d’envergure qui disposent des moyens financiers pour payer de grosses sommes en crypto-monnaies aux cybercriminelles, souligne le rapport d’étude.